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plurilinguisme
10 mai 2012

A la recher d'une solution au parlement européen

À la recherche d’une solution au Parlement européen

Un élément qui fait préférer le plurilinguisme originel est la crainte que l’anglais devienne langue unique de travail de l’UE. Dans ce dernier cas, il y aurait une forte probabilité pour qu’à terme cette langue de travail devienne « la » langue de l’UE.

Il existe une contradiction quand on considère, d’une part, la place prise déjà à l’heure actuelle par l’anglais et, d’autre part, certains sentiments de méfiance vis-à-vis du Royaume-Uni et de sa langue .

La Grande-Bretagne est considérée comme un pays peu animé par l’esprit européen (plus atlantique qu’européen) et adopter l’anglais renforcerait encore l’américanisation qui gagne de plus en plus l’Europe sous de multiples aspects, notamment économiques et culturels (cinéma, par exemple).

Des mesures en faveur du français

 La diminution de l’importance relative du français dans les institutions européennes a provoqué une réaction de la France, et accessoirement des autres pays francophones. Cette réaction poursuit deux buts : défendre l’utilisation du français et sauvegarder le plurilinguisme.

Il existe une politique de promotion du français dans l'Union européenne, avec le « Plan pluriannuel d’action pour le français » mis en place en 2002 entre les gouvernements français, luxembourgeois et la Communauté française de Wallonie-Bruxelles, avec le concours de l’Organisation internationale de la francophonie.[]

La langue française garde une importante prééminence dans les usages diplomatiques et juridiques.

De plus il existe le CIFLE (Comité International pour le Français Langue Européenne) qui se bat pour que le français devienne la seule langue officielle européenne, pour une défense des cultures contre l'américanisation de l'Europe.

 Des solutions :  

la formation en français des diplomates et des fonctionnaires des pays candidats à l’adhésion ainsi que des fonctionnaires de l’UE. Pour surmonter ces handicaps, les francophones doivent :

  • s’exprimer en français ;
  • accepter les particularités linguistiques de tous ceux qui s’expriment en français ;
  • apprendre ou pratiquer l’allemand, l’italien ou l’espagnol (la bonne connaissance de l’anglais est un avantage)
  • éviter le franglais communautaire… 

l’enseignement

Du point de vue de l’enseignement, dans ce contexte et pour l’avenir, l’enseignement des langues prend une importance considérable.

Les professeurs devront favoriser l’apprentissage des langues, de toutes les langues et pas seulement de l’anglais .

Comme l’anglais est généralement la première langue étrangère des systèmes d’enseignement des États membres non anglophones (le français [32 %] venant en deuxième lieu devant l’allemand [18 %]), il existe une tendance à promouvoir la diversité dans l’apprentissage des langues. Diversité perçue comme une réaction à l’anglicisation. Elle se matérialiserait dans l’obligation d’apprendre au moins deux langues étrangères pendant le cursus scolaire.

le recours à une lange véhiculaire

Bien que cela ne rentre pas actuellement dans la politique de l'Union, Un autre scénario consisterait à compléter le multilinguisme par le recours à une langue véhiculaire à définir autre qu'une langue nationale.

Une langue de type espéranto

L'espéranto n'est la langue officielle d'aucun pays. L’espéranto est une langue construite conçue à la fin du XIe siècle par Ludwik Lejzer Zamenhof dans le but de faciliter la communication entre personnes de langues différentes.

Zamenhof publia son projet en 1887 sous le nom de Lingvo Internacia (Langue Internationale), sous le pseudonyme de Doktoro Esperanto (Docteur qui espère), d’où le nom sous lequel la langue s’est popularisée par la suite.

L'espéranto est la seule langue construite qui a dépassé le stade de projet pour devenir une langue vivante avec des locuteurs actifs répartis dans la plupart des pays du monde.

Commentaires

Du point de vue de l’Union européenne, l’UE est, malgré elle, confrontée au problème délicat d’abandonner – au moins dans certains contextes (langues de travail) – le plurilinguisme intégral qu’elle a prôné jusqu’ici.

Comme l’Union est par essence multiculturelle et multilingue, il importe que cette pluralité soit respectée particulièrement au sein de la Commission européenne.

Or, cette pluralité n’est pas respectée. Les statistiques montrent que l’anglais est, dans plus de 80% des cas, la langue originale de conception et de rédaction. Cette situation doit changer non seulement pour cette question d’empreinte, mais aussi pour des raisons de qualité car la conception en une seule langue conduit souvent à l’appauvrissement de la pensée et ne permet pas de détecter les imprécisions et les ambiguïtés

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